A propos d’Y-Lan

L’ART, MAIS D’ABORD DE LOIN

Bien qu’essentiel à sa vie dès son plus jeune âge, l’art assurait une présence discrète au sein de sa famille. Les mathématiques et l’esprit cartésien, quant à eux, y jouaient plus souvent les premiers rôles.

Y-Lan Nguyen-The a étudié en école de commerce et était encore, il y a quelques années, cheffe de projets dans l’informatique.

Et puis, au fil du temps, elle a ouvert des portes symboliques : celle de l’amour, celle de la maternité (elle est mère d’une fillette de 7 ans), celle de l’entrepreneuriat, celle de l’artiste, celle de la nature (qu’elle admire encore plus maintenant qu’elle vit dans la campagne mayennaise).

Derrière chacune de ces portes, se trouvent pour Y-Lan des projets, des surprises et des évidences.

LA DÉCOUVERTE DU LETTERING

Curieuse de tout, elle joue de la musique, fait de la photographie pendant son temps libre. Mais ces activités restent des loisirs.

Et puis, après un bilan de compétences et la décision de prendre un congé sabbatique, elle découvre le lettering, pour lequel elle ouvre un blog en 2018.

Grâce à cette technique de calligraphie moderne, Y-Lan offre du beau, source inépuisable de joie, de partage, de bien-être, de plaisir et d’émotion.

Comment ?

Elle dessine et trace des lettres sur les vitrines, les murs ou les feuilles de papier (très rarement sur la tablette, dont le rendu lui semble trop lisse).

Elle anime aussi des ateliers pour des publics variés.

Bref, elle colore des supports d’arabesques et de messages inspirés.

Pour Y-Lan, le lettering revêt trois dimensions :

• on ose dessiner des lettres dans une écriture inhabituelle, pour les mettre en valeur ;
• on choisit de prendre son temps et d’y mettre une intention forte ;
• on crée du beau qui fait du bien.

DES INSTRUMENTS ORDINAIRES AU SERVICE DU BEAU

L’utilisation d’outils banals et nomades, tels que le feutre et le papier, est un réel parti pris pour celle qui prône l’accessibilité et l’inclusivité dans son art. Faire avec peu, voilà qui pourrait sonner comme une devise.

« Ce qui me plaît, c’est d’insuffler du beau dans du familier. »

Y-Lan aime orner les vitrines et les murs de lettres colorées.

C’est pour elle l’occasion de répandre du beau dans des endroits de passage ou de contemplation.

Elle vit aussi ces opportunités comme l’immense chance de partager des projets artistiques avec d’autres, comme pour cette fresque murale dans le X^e arrondissement de Paris où elle a rejoint 20 autres artistes en décembre 2021, ou encore cette co-création de street art à Montmartre, réalisée au printemps 2022.

UNE APPROCHE SINGULIÈRE DES ATELIERS

En avril 2020, en plein confinement, elle est émue aux larmes devant la flopée de prénoms qui s’affichent sur les petits carrés de son écran : les enfants participant à son atelier en ligne du jour lui montrent, dans une synchronisation parfaite, le fruit de leur travail : leur prénom en lettering.

Ce jour-là, comme bien d’autres avant et après, Y-Lan sait pourquoi elle a choisi cette voie : elle veut rassembler les gens, petits et grands, novices et connaisseurs, autour d’une activité bienfaisante.

Ses ateliers de lettering sont, pour nous, la possibilité de vivre un moment collectif et méditatif, pendant lequel les feutres glissent lentement sur le papier.

Y-Lan cherche toujours à inspirer la bienveillance et l’amour du « pas parfait », tout en guettant chaque fois avec gourmandise l’« effet waouh » provoqué par les premières lettres tracées.

Un atelier de lettering avec Y-Lan –pour les particuliers, dans les entreprises ou lors d’événements– c’est une chance de se reconnecter à sa propre créativité.
Celle qui est, elle l’affirme, intrinsèque à chacune et chacun de nous.

Elle dit apprécier intervenir auprès de publics inattendus ; elle adore par exemple qu’un directeur financier trouve du sens et de la valeur dans l’art de créer de jolies cartes en lettering.

Elle aime allumer une étincelle chez celles et ceux qui ont envie d’oser.

LE FOND AUTANT QUE LA FORME

Et l’on pourrait s’arrêter là. On pourrait se contenter de tracer des lettres gracieuses. Ou se satisfaire d’une subtile harmonie de couleurs.

Mais Y-Lan vise plus profond : le message, autant que la forme qu’il prend, est important.

Dans sa propre pratique artistique et avec ses élèves, elle veut donner du sens aux lettres calligraphiées.

Elle nous encouragera par exemple à écrire dans notre langue maternelle (ou de cœur) et à prendre le temps de dénicher un mot, une formule qui a un sens profond pour nous ou d’écrire nos propres phrases, celles qui parlent à notre âme.      
Les mantras convenus et 1 000 fois vus, très peu pour elle.

Y-Lan veut du puissant. Qui nous parle, à nous.

« Comme le vietnamien –la langue de mes parents– utilise l’alphabet latin, je m’amuse parfois à écrire dans cette langue. »

Le lettering d’Y-Lan, c’est la recherche du beau et de la juste vibration.

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