~ Lettering en monoline (défi 46/52) ~
J’ai commencé le lettering en faisant du « brush lettering », avec ce fameux feutre pinceau qui permet d’obtenir de jolis pleins et déliés. Cela m’a passionnée pendant des mois, le temps de bien comprendre le principe et comment le tenir (et cela me passionne toujours !) mais je suis fan de lettering de manière plus globale, que ce soit « hand lettering » ou « digital lettering » (depuis que j’ai mon nouveau joujou !).
Mais je voulais faire un article vraiment dédié au lettering monoline avec un feutre classique, sans effet « brush » car je ne veux pas que les gens pensent qu’il n’y a qu’une manière de faire (d’ailleurs, j’ai longtemps confondu lettering et brush lettering). J’ai déjà parlé de mon amour du travail de l’artiste Brenna Jordan et de son livre que j’adore. Son livre m’a servi pour le tutoriel de cet article.
Voici donc un exemple de composition avec uniquement du lettering en monoline (on mixera avec du brush lettering une prochaine fois…).
Matériel
- Feutres Tombow Twintone
- Feuilles à petits carreaux
- Crayon à papier et gomme
Niveau 1
Temps passé 15mn
Pas à pas
Pour débuter, j’ai carrément repris, grâce au livre de Brenna, les traits de bases. Cela me permet de tester les feutres et les couleurs que je vais utiliser par la suite. Les twintone ont la particularité d’avoir une double pointe, une fine et une plus épaisse mais toutes les deux des pointes dures contrairement au dual Brushpen ABT.
Ensuite, je me suis inspirée du livre et de sa manière de mélanger les styles et ajouter des fioritures. Je vous montre en photo mes recherches/brouillons jusqu’à l’encrage final. NB : Il s’agit d’une citation de Napoleon HILL.
Je teste des effets de fioritures au crayon à papier.
Je teste de mettre en valeur le mot « rêve ».
Et voilà le résultat final !
L’avantage du monoline
Pas besoin de matériel spécifique, vous pouvez utiliser un crayon à papier, un feutre basique, un stylo bille, etc. Idem, pour le support, vous pouvez écrire sur papier, tableau blanc, ardoise ou n’importe où selon l’outil / le feutre utilisé. On peut donc pratiquer n’importe où très facilement. C’est idéal pour travailler des exercices ou mises en page.
Par ailleurs, le lettering monoline s’associe facilement avec d’autres styles puisque c’est très épuré (on peut rajouter des fioritures ensuite quand on est plus à l’aise). C’est un retour aux lignes de base, à la sobriété et permet d’améliorer son écriture sans se soucier des pleins et déliés.
Lorsque je fais des citations en lettering, j’ai l’habitude de mixer différents alphabets, styles, effets et donc mélanger monoline et brushlettering (on en reparlera). Et vous, quel type de lettering préférez-vous ?
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5 commentaires
Valentine - Parents en Equilibre
Sympas ces feutres. Si je comprends bien, tu les préconises pour commencer ?
Y-Lan
Pour le lettering en monoline, je pense qu’on peut tout simplement prendre ce qu’on a chez soi. Je n’incite pas à la consommation et à l’achat. Mais c’est vrai que j’aime beaucoup ceux-là car ils glissent bien, ont deux pointes, de jolies couleurs. L’important, c’est de se faire plaisir !
Arthur Debons
Merci pour ces conseils ! Pour faire du lettering, je dirais pas que j’ai un style particulier, même j’aime utiliser des portes plumes pour m’amuser 🙂
Arthur
Patrice
Merci beaucoup pour cette présentation et cet éclaircissement. Ça m’a plu de découvrir et de voir ces exemples parlant. Merci pour ce bel article.
Audrey
Bonjour, Un bon article pour débuter en lettering. Merci.